Re-colonisation

The UN’s all-pervasive role in Africa: Is the United Nations re-colonising Africa?

Je peux témoigner que l’ubiquité des Land Cruisers blancs de l’ONU et de ses agences spécialisées dans certains endroits laisse vraiment songeur.

« Frequently one is left with the impression that UN officials know at least as much, if not more, about countries than government ministers, many of whom spend more time nursing their political careers than their constituents. »

Négliger la composante politique de l’action des fonctionnaires internationaux serait par contre une erreur.

Bouchon

Dans la série gastronomie, j’ai fait connaissance avec une autre institution culinaire française, le bouchon lyonnais. Ça n’a pas été dans la dentelle, avec un menu centré comme il se doit sur la tripe: gras-double, poêlé et en tablier de sapeur.

Moi qui pensais avoir une tranche de foie de veau et un peu de lardons (erreur induite par un Lyonnais d’adoption)…

Finalement, c’est même pas gras le gras-double, mais c’est assez roboratif. Précédé par un saucisson et du pâté, gratinés dans leur sauce aux oeuf, et suivi de ficelle, d’une tarte aux pralines, et d’un café bien poussé, c’était une expérience à faire.

Poinct ne leurre

Je n’ai pas pris le caneton (faudra y retourner, moi aussi je veux mon canard numéroté!), mais le veau était excellent. Ça m’a fait bien plaisir d’aider ma grand-mère à cocher une chose de plus sur sa liste de chose à faire un jour en me laissant inviter à la Tour d’Argent. C’est vrai qu’ils n’ont plus qu’une étoile, des trois qu’ils ont déjà eu, mais pour un client facile comme moi, c’était une expérience fort agréable.

Aussi appris que mon arrière grand-mère a déjà emprunté la presse à canard de l’hôtel Windsor pour permettre à son mari de surprendre ses hôtes en leur offrant du canard au sang. Fallait y penser…

Ménage

J’essaye de classer certains papiers. Ca rappelle des souvenirs…

Menu

Chinese Combination Platter

Deep-fried Prawn Ball in Salted Egg Sauce
Barbecued Pork with Honey Sauce
Crispy Spring Roll filled with Bean Sprout & Mushroom
Marinated Cucumber with Garlic Sauce

Baked Crab Meat with Onion & Carrot Gratin in a Shell
(with egg and bamboo shoot)

Double Boiled Chicken with Black Mushroom, Yunnan Ham, Matsutake Mushroom and Brassica

Braised Apple Cucumber filled with Whole Conpoy served with Vegetables

Deep-Fried Fillet of Garoupa with Sweet and Sour Sauce Topped with Pine Nuts accompanied by Mushroom and Bamboo Shoot Sauce

Garlic Marinated Chicken served with Garlic Soya Sauce

Fried Rice with Fresh Shrimps wrapped in Lotus Leaf
(with diced conpoy, chicken, mushroom, egg, bamboo shoots, roasted duck)

Baked Sago Pudding with Chestnut Paste

Chinese Petits Fours

Peony Cake with Lotus Seed Paste
Green Bean Pudding with Coconut Juice & Fresh Milk

Mens sana in corpore sano

J’attire votre attention sur le traitement de la dépression par application de la cravache sur l’arrière-train. J’espère qu’il ne faut pas en déduire que le mode d’action est topique.

Avec une saine hygiène mentale, vient idéalement la saine hygiène corporelle [via Juvenal].

L’outil indispensable pour y arriver est le MANGROOMER Do-It-Yourself Electric Back Hair Shaver.

Bon, ça semble ridicule, mais si le rasoir laissait pas les poils plus piquants qu’ils ne l’étaient au départ, ce serait pas si fou… Je ne peux nier l’existence d’un marché.

Lampe

Je voulais poser des lampes ce soir. Je m’étais procuré une nouvelle mèche à béton d’une qualité que j’espérais proportionnelle au prix (après avoir complètement usé deux mèches lors de mes précédents combats avec mon plafond en kryptonite suisse), j’avais emprunté une féroce perceuse à percusssion et j’étais vraiment d’attaque pour en finir avec les ampoules nues pendant de mes plafonds au bout de leur fil.

Première lampe, dans le passage. Enlève sagement le fusible. La mèche (et la drill à percussion et Moi qui poussait comme un gars qui voulait pas se faire niaiser une deuxième fois) a rempli son office. Je gosse un peu avec le 3 cm de fil qui dépasse toujours du plafond, visse, serre, clippe, remets le fusible. Rien.

Perplexe. re-gosse, dénude plus de fil, reserre les marettes, change de fixture, d’ampoules, de perspective sur la vie. Je prends une pause bière et pizza. Rien. Ca allume pas. Mini-maglite en bouche (soleil maintenant couché) je refais toutes les étapes. Idem.

Je râle à tout le monde connecté sur MSN, je me mets à présumer que j’ai du couper un fil avec la perceuse. Trouve la vie absurde parce que j’avais un électricien à la maison ce matin pour un autre truc, me demande si c’est couvert par l’assurance, je me demande pourquoi je pouvais pas me contenter de mes ampoules originales, surtout à la veille d’une longue fin de semaine, quand ma maman s’en vient, etc.

Énervé, trouve pas le sommeil.

2h du mat. J’ai un affreux doute. Je me lève, actionne l’interrupteur du passage.

Clic, il fait clair.

Couillu le caribou

Si vous allez en France ou en Suisse, apparemment il faut absolument connaître le sketche de Laurent Gerra (l’ex-chum de Lynda Lemay) qui s’intitule « Les aventures de Couillu le Caribou dans le grand nord » (audio), tel que raconté par Céline. Tout le monde va vous en parler.

Moi je connaissais pas, et faut admettre qu’à petites doses, c’est comique. Contrairement à plusieurs comiques français, son faux accent prends pas complètement le bord quand il pouffe de rire, ce qui est honorable.

Petits mots

Grenadine est repartie de Genève un peu après moi fin août et apparemment elle a eu un peu de temps libres après que je sois parti.

Lors de mon retour cette semaine, j’ai eu le plaisir de trouver qu’elle avait laissé des petits mots effectueux/humoristiques partout. Partout.

Dans mes bottes de rando, dans la boite de lessive, dans les couvertures dans le placard, dans les poches de mes complets, dans le garde-manger, et j’en passe. Je suis sur qu’il y en a encore un paquet que j’ai pas dénichés.

Très cute. J’admire l’effort et la créativité et ça me fait super plaisir. Là il faut que je me déniche de nouveaux blocs notes parce que je suis à sec.

Moleskine

Je n’avais jamais cherché Moleskine dans un dictionnaire et j’ai dû à un moment donné déduire que le terme désignait un type de tissus. Je savais bien que ce mot était souvent utilisé dans la littérature pour décrire un bloc-note, mais je n’avais pas noté qu’il s’agissait là d’avantage d’un placement de produit que d’une description de l’entoilage de la couverture, ni qu’il s’agissait apparemmment d’un produit culte.

J’ai récemment découvert, un siècle en retard, que le nom désignait aussi précisément ces blocs-notes.
Carnets de voyage

Pour souligner la correction d’une impropriété dans mon vocabulaire, je me suis offert un carnet Moleskine (et non plus de moleskine), qui remplace juste à temps mon vieux carnet de voyage, en son temps obtenu gratos dans une bouteille de bai jui. La bouteille en question s’était d’ailleurs à moitié vidée de son contenu particulièrement fétide dans mes bagages, entre Shanghai et Seattle.

Je remercie encore Fizzz de ne pas m’avoir fait dormir sur le balcon avec la partie de mes bagages qui ne rentrait pas dans la laveuse… Le carnet, lui, a survécu à cette nuit en plein-air et m’a accompagné par mal partout depuis.

Ce qui me fait réaliser que je devrais baptiser celui-ci au kirsh pour lui souhaiter une aussi longue carrière.

La petite histoire

J’ai entendu une histoire…

Il était une fois un pays industrialisé qui s’était beaucoup impliqué dans les activités de cetaines institutions internationales.

Un chercheur, notant cet engouement, a étudié les tenants et aboutissants de l’engagement assidu de ce pays dans le processus multilatéral, allant jusqu’à en faire son sujet de thèse.

Ce n’est que quelques années plus tard que cette personne a appris que l’un des fonctionnaire haut placé à l’époque avait une liaison avec une interprète de conférence…

Ces derniers vivent apparemment encore heureux et ont beaucoup d’enfants.