Audiogram sur l’ITMS

Musique québécoise sur itms, entrevue un peu mince avec un représentant d’Audiogram, dont je vous cite une perle parmis d’autres:

Q – Pourquoi n’y a-t-il pas plus de chansons québécoises sur l’itunes Music Store ?

R – Personne chez Apple ne nous a contactés pour nous demander d’ajouter nos artistes au catalogue de l’iTunes Music Store.

Elvis avait pas tout à fait tord en suggérant « Think big »: à moins qu’il n’y ait une petite histoire derrière, l’entrevue ne laisse pas transparaître une quelconque attitude proactive (non, Archambaultzik ne compte pas) face à un marché en évolution.

Voir CFD et Brunmarde, qui s’insurgent contre l’article.

3 réflexions sur « Audiogram sur l’ITMS »

  1. C’est plus de la tristesse qu’une « insurgence »… Dommage que l’industrie québécoise manque de vision, il me semble que ça aurait été une occasion en or de diffuser la musique québécoise à travers le monde à peu de frais.

  2. Clairement (et la tristesse est notée)…

    Je suis sensible à l’argument de la marge bénéficiaire plus grande en raison du marché restreint, mais je ne vois pas comment on peut d’une part se plaindre du vol de musique (surtout via les iPods) et dans la même lancée se refuser à maximiser la visibilité de son catalogue.

    Je n’ai pas vu de stats sur la question, mais je me demande s’il est raisonnable de supposer que la vente en ligne empiète sur les ventes de CDs (plutôt que sur le P2P) et donc causerait une baisse de la marge de profit moyenne.

    Dans ce cas, il y a effectivement un calcul à faire pour savoir si la vente en ligne ne risque pas effectivement de diminuer les profits jusqu’à menacer la rentabilité de l’exercice (simplification de la situation, je sais).

    Sinon, je ne vois qu’un exercice de fixation des prix. C’est interessant, mais si ca marche, ca démontre surtout un manque de concurrence dans le domaine de la distribution de musique.

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