J’attendais le bus bien sagement hier soir, ignorant les taxi-wallah qui voulaient me charger 25 Rs pour une course qui allait m’en couter 2 ou 5 (tout dependant si je tombe sur un bus prive ou un bus appartenant a l’etat). J’aurais du me mefier quand j’ai vu deux bus de la meme ligne arriver quasi en meme temps et freiner en catastrophe; j’ai choisi le 2e, le premier m’ayant, je dois dire, un peu effraye. Alors comme d’habitude, encourage par les cris des bus-wallah qui tapent fort dans les vitres avec des pieces de monnaie et geulent destinations et invectives, j »essaye d’attrapper une partie du bus, qui ne s’arrete jamais vraiment completement, puis je joue un peu de l’epaule pour rentrer. J’ai du me reprendre, mon premier effort ayant ete contre par la vive acceleration du bus qui voulait apparemment pas se laisser distancer.
Le bus etait un gros bus public, passablement bonde. J’ai revolle pour la premiere fois quand j’ai du lacher prise pour donner ses 2 Rs au bus-wallah qui avait arrete de geuler et de frapper dans la vitre le temps de collecter son du.
J’ai ensuite remarque l’attention delicate du constructeur: il y avait des lumieres dans le bus qui faisaient mirroir aux feux de freinage et de positions, alors au moins on savait dans quelle direction on allait revoller. J’ai pas pu voir a travers la foule a qui son petit autel etai dedie a lui. Les chaufeurs entretiennent habituellement une serie d’icones et de statues enguirlandees de fleurs au centre du tableau de bord.
Enfin, je me suis jamais fait brasser de meme. Les 2 vendeurs de billets geulaient des injures tant aux passants qu’aux autos (enfin, je presume, si c’etait autre chose, il devraient travailler sur leur non verbal), le klaxon de ce bus etait particulierement strident, j’avais quand meme pas mal froid, on sentait bien que les autres passagers appreciaient pas plus que moi et les manoeuvres pour profiter de chaque ouverture dans le traffic etaient brusques et energiques. Etourdissant.
Finalement, apres avoir depasse et s’etre fait depasser par l »autre bus, il trainait de la patte lorsque j’ai du debarquer. Je dois debarquer a pas-un-arret. Et j’etais bien determine a le faire puisque quand je le manque, j’en suis quitte pour 1 km de marche de plus. Le probleme c’est qu’un autre bus s’etait range a gauche et avait l’air d’attendre que les deux debilles aient passe leur chemin. J’avais environ 40 cm de libre entre lesdeux vehicules (retroviseurs plus un centipoil). Heureusement pour l’integrite de on squelette, mon bus a pas decide de repartir avant que jje rejoigne l’arriere du bus et la relative securite du milieu du traffic de l’heure de pointe… Au point ou j’en etais, j’ai posement indique d’un geste detache de la main que je passais et je suis alle me refugier sur le terre plein. J’en suis pas debarque avant la prochaine intersection, surmontant arbustes poussiereux et bouses de vaches.
Le reste du trajet vers l’appart fut banal, si l’on fait exception d’une quasi decapitation par un hauban de poteau electrique que j’avais pas vu dans le noir.
En arrivant au bureau ce matin, j’ai cru que le brouillard etait pire a l’etage qu’au rez-de-chaussee. C’etait plutot un brasero au milieu de la piece qui rechauffait les collegues.
Ah oui, et pour ceux qui le connaissent, on a fait endormir Bacchus ce matin.
Désolée pour ton chien
Désolée pour Bacchus… 🙁
Est-ce qu’il était malade?
Pour ce qui est du bus, tu viens de me convaincre de ne pas y aller! Ce n’est pas le genre de place pour une personne souffrant +++ du mal des transports…
Une chance que tu es solide!
Oui il se faisait vieux mon chien. Il a eu une bonne vie de gros chien con.
Pas y aller: ben tu peux aussi te payer le gros taxi-auto a suspension molle tu sais… Mais moi j’aime bien l’ambiance des bus. J’aime juste pas avoir peur d’y laisser ma peau (ou mes dents).
Desole pour Bacchus.
Mes condoleances a toi et ta famille.
Mathias
Triste pour Bacchus…
C’était un bon toutou. Il va tous nous manquer.
Mes Condoléances à la famille.
En passant, fais aussi attention à toi là bas… les chauffeurs semblent vraiment dangereux !
Hum je sais pas si j’ai le droit de rire suite à la lecture de cette anecdote mais c’est raconté avec un humour certain.
Au fait, c’est ça que tu planifiais écrire ce am?
Encore une fois, très désolée pour toutou.
et… fais attention, ok?
Pauvre Bacchus… C’est pas drôle ça… Il était vieux, mais il le laissait pas paraître, le snoro!
La STM risque de ressembler de plus en plus à ton expérience indienne, au rythme où le service se déteriore là -bas, alors attachez vos tuques tout le monde!
Desolee pour Bacchus, je l’aimais bien ce chien. J’aurais une petite pensee pour lui ce soir.
Fais attention a toi, car je ne voudrais pas qu’on te renvoie en avion avec une petite infirmiere privee parce que tu t’es casse la figure en sortant d’un bus.
Visiblement, Étienne ne lis PAS dans son Lonely Planet…
» Local city buses in India, particularly in the big cities such as Kolkata and Delhi, are generally fume-belching, human-stuffed, mechanical rattletraps which travel at breakneck speed; except when they are stuck in traffic. Little time is given for disembarkation and there are daily reports of injury and death caused by buses. This is largely due to the immense pressure placed on bus drivers to rake in as much cash as possible
Bus drivers are often paid by the number of passengers they carry, and may even be fined for each minute they are late. Naturally, this leads to dangerous and cut-throat competition among bus drivers. Those drivers who are caught for dangerous driving are given bail and immediatly return to work, content in the knowledge that their case won’t come to court for years; by that time any witnesses have disappeared or have little memory of the incident. According to newspaper reports, 4 out of 5 drivers are simply fined and never tried.
Many drivers openly admit they are ‘forced’ to adopt ‘techniques’ such as intentionnally blocking the way of rival buses, or taking risky measures to overtake them, all at the peril of innocent pedestrians and fellow road users. According to drivers, in off-peak times they initially drive slowly to scoop up the maximum number of passengers, then wildly accelerate towards the end of the journey to make up time.
The moral is, when crossing a road don’t entertain the notion of stepping out in front of an incoming bus. Moreover, don’t even weave through a group of buses at a stop, as another, faster-moving bus may be obscured by the first one! »
LP 2003 p 158.
LP 1997 ici… (mais c’est vrai que je le lis pas assez)
Hihihihi.
la Mutine