C’est la journée des autos… Mon auto à moi n’étant pas un rutillant bolide, je dois prendre un peu soin d’elle si je veux pas qu’il ne m’en reste qu’un petit tas de métal rouillé à mon retour d’Inde… D’ailleurs, la semaine dernière, j’ai eu la joie de voir qu’on avait laissé dans ma vitre une carte d’affaire annoncant les services d’un ferraillleur m’offrant jusqu’a 500$ et un ultime remorquage gratuit pour mon véhicule. Ca envoie un message…
Dans les mesures de sauvegarde prises on note récurer le dessous des ailes à la petite brosse en métal pour enlever la bouette accumulée et limiter la pourriture de la tole, puis poncer et gratter le fond de l’auto à l’interieur pour enlever le rouillé avant que ma jambe ne passe a travers le plancher. Notons que ca m’a permis d’acheter mon premier « powertool » a moi, une ponceuse à angle, et sa brosse en fils tortillés assortie. C’est un jalon dans la vie d’un homme.
La dernière étape a été l’applicaiton de 2 généreuses couches de Herculiner. A voir comment je suis absolument incapable de faire partir ce que je me suis mis sur les mains, ca devrait tenir pour un bout de temps.
Tous comptes faits, avec les particules de métal et de peinture du poncage, les vapeurs d’acétone du décapage et celles de la peinture, je crois que j’ai du y laisser un peu de mon futur potentiel de santé.
À faire: trouver une clé à rochet qui fitte entre le chassis et la carosserie pour réussir à enlever les boulons des sièges et passer du Herculiner à la grandeur du fond de l’auto. Je me demande si je pourrais pas aussi faire l’interieur des ailes à l’avant, mais ca implique acheter des chandelles pour pouvoir enlever les roues. On verra au printemps.