Bon, plus une seule histoire juridique sur la page d’accueil, je remédie à la situation. En fait, il y a deux événements qui ont attiré mon attention dernièrement et voici le premier.
Comme vous avez sûrement (hein?) noté, ma RIAA favorite s’est jeté à l’eau et a décidé de poursuivre des pirates individuels. Joie! Enfin un peu de cohérence pourrait-on croire! Eh ben il s’avère que cette fois aussi la situation n’est pas d’une limpidité parfaite.
Dans au moins un cas, celui de Daniel Peng, il semble que l’engin de recherche offert par ce dernier indexait de façon assez neutre les « shares » publics des ordinateurs du campus. Dixit ce papier à tout le moins. Et les documents laissent clairement entendre qu’on veut « leverager » le jugement Napster, ainsi que le champ lexical terroriste (hijacked?!), apparament le buzzword du moment. Dans tous les cas, on vise donc encore des intermédiaires.
C’est intéressant, parce que Sniters se rappellera sûrement d’un chapitre mémorable où je mentionnais la possibilité d’un logiciel peer-to-peer fonctionnant en indexant les « shares » rendu publics (de façon volontaire ou par ignorance) et qui aurait laissé le Windows file sharing faire les basses oeuvres. Dommage que Microsoft ne soit pas co-défendeur. On aurait peut-être eu un combat à armes égales. Enfin, pour évaluer les impacts d’une décision dans de telles circonstances, faites cette recherche sur Google.
J’ai bien hâte de voir si des défenses vont se dessiner pour les autres étudiants. Chose certaine, on doit se sentir important quand on nous réclame 97,8 milliards US$ de dommages.
Bricoleur a des articles:
Quelqu’un d’autre a remarqué le rappatriement du lexique de la terreur: http://www.bricoleur.org/archives/000184.html#000184
Article initial, avec un lien sur une des technologie de recherche utilisée par un des étudiants, apparament le produit de travaux académiques:
http://www.bricoleur.org/archives/000183.html#000183