Lexmark, DMCA, Adobe

Disclaimer: I’m a Postscript snob.

Old news: Lexmark has been trying to use the DMCA to forbid third parties to make toner cartridges compatible with their printers. Apparently, since there is some sort of chip on the cartridge, that makes it DMCAable… (pronounce like DDOSable)

Late night induced flash: My limited experience with a Lexmark printer was a small Optra that had, I remember clearly, Emulated Postscript.

Not a genuine licenced Adobe Postscript engine mind you, but a hack, a bastard offspring of reverse engineering and interoperability exceptions that allowed Lexmark (and a bunch of other makers of cheap printers) to thus avoid paying a cent to Adobe in royalites.

So it’s not ok for others to make compatible consumable, but it’s fine to reverse engineer a PS engine?

Adobe has shown creativity in the past with DMCA stunts. I think that due to the growing acceptance of such stunts, it would be an interesting one to pull. Oh? PS does not have an anti-circumvention device?

Shrug… When I did attempt to debug a .ps file by hand… It sure looked cryptic enough to me.

4 réflexions sur « Lexmark, DMCA, Adobe »

  1. HP utilise aussi un clone PostScript depuis presque dix ans dans toute sa gamme d’imprimantes.

    Et je peux aussi dire qu’ayant récemment installé des LaserJet 4200TN, dernière-née des laser hache pée, qu’on y trouve aussi des circuits anti clonage de cartouches d’encre… L’imprimante indique “Genuine HP supplies installed” quand on l’allume, et le manuel consacre des pleines pages à décrire à l’innocent consommateur comment dénoncer les fabricants de cartouches qui auront le malheur d’oser offrir de les fournir à meilleur prix…

    HP (pré-Compaq) faisait plus de 30% de son profit en ventes de cartouches d’encre, alors j’imagine qu’on peut comprendre leur position, mais de là à installer (et nous faire payer) des systèmes de contrôle du genre dans leurs produits, il y a des limites.

  2. Ben c’est le modèle Gillette: donner le rasoir et se refaire sur les lames (quoi que c’est pas comme si les rasoirs valaient ben cher de toute façons).

    Bon, je peux comprendre qu’avec une Z32 a 80$, ils se fassent des sous sur les cartouches (apparemment, c’est seulement sur le toner actuellement.

    C’est très délicat comme question: ça va un peu plus loin que installer des pièces dans un auto qui ne sont pas celles du concessionnaire.
    Ca soulevait, avant le DMCA, toute la question du first sale doctrine et de l’épuisement des droits pour les oeuvres, et la doctrine de la vente tout court pour les autres produits.

    Il y a une course aux armements pour contrôler les consommables. Je vois pas de solution élégante cependant: ca peut être tout a fait avantageux pour les consommateurs de financer leur achat sur une longue période avec des cartouches d’encre et légitime pour les manufacturiers de l’offrir. Mais il y a aussi un intérêt clair a avoir des consommables a des prx raisonnables histoire de pas payer l’imprimante a moitié à chaque remplissage.

    Mais comment ils font pour les rasoirs? J’ai pas encore vu de lames compatibles “Gillette sensor” moi. Contrôle des canaux de distribution? Brevets sur une méthode pour faire tenir une gogosse pivotante sur une seconde gogosse?

  3. J’imagine que Shick a vu le potentiel de vendre son propre ti-manche de rasoir avec ses clones de lames…

    Dans les rasoirs, c’est pas le manche qui fait le travail, c’est la lame… C’est ce qui doit être cher à développer, on dirait.

    À quand les clones de manches de rasoirs? 🙂

  4. http://news.com.com/2100-1028-990501.html

    /. m’apprends que Lexmark a gagné son injonction préliminaire. Bon, ici on parle d’une chip qui se substitue à une pièce dans l’imprimante, alors que j’avais compris qu’il s’agissait d’une pièce dans une cartouche de toner dans le premier article.

Les commentaires sont fermés.